Plus qu'un et ça serait bon, le visage ruisselant de transpiration, le corps flageolant Loona pris l'élan nécessaire pour abattre le dernier Willow du périmètre.
Ses yeux brillaient suite à l'effort fourni, et pourtant elle n'avait rassembler qu'une petite partie de bois, par rapport à son ami marchand, un quart tout au plus.
Elle avait de la chance de l'avoir, et se le répéter chaque jour, Shiver lui posa la main sur l'épaule et la jeune fille se redressa, portant à bout de force les troncs jusqu'à la charrette.
- Ton père n'as-t-il toujours pas compris que ce n'était pas un travail pour toi dis moi ?
Pour tout réponse elle baissa les yeux, et s'essuya le front avec un foulard.
Puis son ami déjà en route, elle lui emboita le pas.
- Il n'est pas mauvais tu sais ... il ne se rend même pas compte.
A l'orée de la contrée d'Einbroch, le paysage tout entier prenait un caractère froid et poussiéreux, Loona se demandais toujours comment sa mère avait bien pu atterrir ici, elle qui avait vécu la majeure partie de sa vie dans la cité magique de Geffen.
Mais du passé de ses parents, elle ne savait rien.
- Bien Loo, je te laisse ici, ça ira ? demanda le marchand à l'entrée de la ville.
- Oui oui encore merci Shiv'. Tiens met les moi sur ce plateau, je pourrais le hisser facilement jusqu'à la maison. Oh et voilà pour toi, comme promis voici un objet que j'ai déniché l'autre jour.
De sa poche, elle sortit ce qui ressemblait fortement à une banale pomme transpercé par une flèche.
- Il parait que si tu le portes sur ta tête, ça améliores ton équilibre et tu deviendras plus agile.
Les yeux du marchand s'arrondir, et son sourire béa, eu l'effet de faire pouffer de rire la jeune fille. Après de rapides aurevoir, Loona s'engouffra dans la cité, fière de sa récolte, mais épuisé et non sans hâte, elle pris la direction de la petite demeure qu'elle habitait en tant que fille unique.
Mais quelque chose d'inhabituelle attira directement son attention lorsqu'elle poussa la porte d'entrée. L'endroit était vide ...
Depuis la veille où elle était partie, personne n'avait foulé le sol en pierre grise de la bâtisse, le mot écris à la va vite sur la table était toujours là, le feu de la cheminée était éteins ... aucun n'était rentré de l'usine, après le départ de la jeune fille en fin d'après midi.